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N.D.L.R

Nous sommes déjà très en retard, ce qui concerne la transition écologique. L'objectif de 1,5°  sera largement dépassé et ce qui nous menace, c'est 4° de plus.

Cet été, comme l'été dernier, et comme l'été prochain sans aucun doute, nous pouvons percevoir ce que cela signifie.

J'habite en Espagne depuis sept ans, j'ai résidé en Andalousie pendant six ans et je n'ai jamais souffert de la chaleur.

Je suis maintenant à Càceres, au centre de l'Espagne, à 300 km de Madrid depuis un an. En France, vous avez eu une canicule de quelques jours et cela a fait la une des médias.

À Càceres, c'est depuis un mois que la température, au quotidien, se situe de 35 à 41° le jour. De plus, je rappelle que les températures annoncées par les services métrologiques sont prises sous abri, c'est-à-dire, à l'ombre. Ce qui veut dire que lorsqu'il fait 41° pour la météo, sur ma terrasse, il fait plus de 50°. Et, je vous garantis qu'avec plus de 50°, on n'a aucunement envie de prendre un bain de soleil.

Pire encore, la température reste à plus de 30° jusqu'au petit matin, ce qui n'a rien agréable. Heureusement, à Càceres où j'habite, il n'y a pas d'humidité comme en Thaïlande, où j'ai habité sept ans et où il faisait déjà 40°. La chaleur sèche est plus supportable.

Il n'empêche, je me réveille toutes les nuits en sueur, mon ventilateur ne suffit plus et j'allume la clim. Sans la clim, assurément, je dormirai beaucoup moins, et beaucoup moins bien.

Les habitants de Càceres n'ont jamais vu cela !

L'après-midi, dans les rues, dans les magasins, il n'y a personne. Les gens se terrent chez eux et ne réapparaissent que le soir vers 21 h, 22 heures. Espagne oblige. La température est encore largement supérieure à 30°, mais il n'y a plus de soleil.

Dans ces conditions, je puis vous assurer que la plupart des habitants ne peuvent que croire au dérèglement climatique, ils vivent avec au quotidien.

Et, ils savent déjà que la canicule, ce ne sera pas quelques jours : elle persistera encore durant au moins deux mois. Et, chaque année, ce sera pire.

Dans la célèbre présentation météo d'Evelyne Dhéliat, il y a 10 ans, les 50° étaient prévues pour 2050. À Càceres et dans beaucoup d'autres endroits du monde, nous y sommes déjà.

Et, nous n'avons aucune peine à imaginer ce qui nous attend en 2050...

C'est pourquoi l'attitude misérable du premier ministre actuel qui, pour ne pas risquer d'être censuré, cède aux revendications de la droite et de l'extrême droite dont tout le monde sait qu'elles sont à la botte du grand capital, nous semble complètement dépassée, voire criminelle pour les générations futures.

N.B : pour info si vous n'êtes pas déjà au courant

Le président actuel de la FNSEA, Arnaud Rousseau, fait l’objet de critiques récurrentes concernant des conflits d’intérêts liés à ses fonctions.

M. Rousseau est en même temps un important exploitant agricole (empire de 700 hectares) et le président du groupe agroalimentaire Avril, un des plus grands groupes du secteur en France, avec un chiffre d’affaires de 9 milliards d’euros 

Plusieurs sources soulignent que ce type de situation n’est pas nouveau à la FNSEA : des présidents précédents, comme Xavier Beulin, étaient également à la tête de grands groupes industriels et critiqués pour leurs multiples mandats et intérêts privés. 

Cette proximité entre la direction de la FNSEA et les grandes entreprises du secteur alimente la suspicion d’un syndicat agissant avant tout pour les intérêts des plus puissants, et non de l’ensemble de la profession agricole.

Des médias et des documentaires récents mettent en avant que la FNSEA agit comme un véritable lobby, favorisant les grandes coopératives céréalières et les industriels, tout en contrôlant la quasi-totalité des chambres d’agriculture, ce qui renforce son influence politique et économique. La Commission européenne a même officiellement reconnu un conflit d’intérêts concernant la FNSEA2.

En résumé, le conflit d’intérêt du président de la FNSEA est largement documenté et dénoncé, notamment en raison de la concentration des pouvoirs entre le syndicat, les grandes entreprises agroalimentaires et les instances politiques, ce qui pose la question de la représentativité et de l’équité des décisions prises au sein du monde agricole français.

Source : Perplexity.ai 
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